Un an sans goulotte, il était temps
22 avril 2007
"Frisou cette goulotte" comme dirait Pierre; une simple formalité! Bon pas tant que ça tout de même car ce type de course nécessite une attention permanente et la moindre erreur serait fatale pour la cordée. Celan étant, il est vrai que les conditions actuelles facilitent la course: des marches quasiment tout le long, une glace tendre et accrocheuse, des températures douces et pas de vent.
Samedi, après avoir sorti les chaussons à Barberine, nous prenons une des dernières bennes pour monter au plan de l'aiguille. Nous serons 7 ce soir là dans le refuge d'hiver: 2 cordées pour la Carli Chassagne et une pour l'Eugster diagonal (qui s'avère être assez peu fournie). Les discussions de montagne vont bon train et l'ambiance est très sympathique.
Nous nous couchons avec le soleil et après une nuit sans ronfleurs et un réveil à 3h45, nous franchissons la porte du refuge à 4h30. Le regel nocturne est mauvais si bien que régulièrement nous nous retrouvons enfoncés dans la neige et essayons de nous dépatouiller tant bien que mal.
Voilà de quoi mettre Pierre d'humeur grincheuse pour un bon moment. A tel point que lorsque je daigne sortir mon appareil photo, j'ai le droit à un merveilleux sourire en retour. Un peu plus tard, un petit commentaire sur mon allure ne fait que confirmer son humeur.
Il suffira de le laisser s'engager dans la goulotte pour le voir retrouver le sourire. Enfin, on se détend. Une pause, on continue... Un pas de rocher pas évident et les dernières pentes qui n'en finissent plus. Un petit coucou aux touristes dans la benne et les premiers rayons de soleil viennent également nous saluer.. Peu après midi, nous serons au sommet, le sourire aux lèvres! Pour ma part, je suis vraiment contente car cette goulotte me tenait à coeur depuis bien longtemps.
"Frisou cette goulotte" comme dirait Pierre; une simple formalité! Bon pas tant que ça tout de même car ce type de course nécessite une attention permanente et la moindre erreur serait fatale pour la cordée. Celan étant, il est vrai que les conditions actuelles facilitent la course: des marches quasiment tout le long, une glace tendre et accrocheuse, des températures douces et pas de vent.
Des conditions idéales pour la Carli Chassagne
Samedi, après avoir sorti les chaussons à Barberine, nous prenons une des dernières bennes pour monter au plan de l'aiguille. Nous serons 7 ce soir là dans le refuge d'hiver: 2 cordées pour la Carli Chassagne et une pour l'Eugster diagonal (qui s'avère être assez peu fournie). Les discussions de montagne vont bon train et l'ambiance est très sympathique.
Nous nous couchons avec le soleil et après une nuit sans ronfleurs et un réveil à 3h45, nous franchissons la porte du refuge à 4h30. Le regel nocturne est mauvais si bien que régulièrement nous nous retrouvons enfoncés dans la neige et essayons de nous dépatouiller tant bien que mal.
Voilà de quoi mettre Pierre d'humeur grincheuse pour un bon moment. A tel point que lorsque je daigne sortir mon appareil photo, j'ai le droit à un merveilleux sourire en retour. Un peu plus tard, un petit commentaire sur mon allure ne fait que confirmer son humeur.
Il suffira de le laisser s'engager dans la goulotte pour le voir retrouver le sourire. Enfin, on se détend. Une pause, on continue... Un pas de rocher pas évident et les dernières pentes qui n'en finissent plus. Un petit coucou aux touristes dans la benne et les premiers rayons de soleil viennent également nous saluer.. Peu après midi, nous serons au sommet, le sourire aux lèvres! Pour ma part, je suis vraiment contente car cette goulotte me tenait à coeur depuis bien longtemps.