Tempête de ciel bleu en famille

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Je sais, je sais, je suis super super en retard... j'ai tout plein d'excuses: perte de carte mémoire (enfin retrouvée), problème d'Internet, déménagement et tutti quanti. Mais là, j'ai décidé de me reprendre en mains, ou plutôt de remettre à jour le blog. Alors marche arrière et nous voici en Février.

23 Février 2008

Ski de piste et ski hors piste sous le soleil exactement

C'est la fiesta car les parigots descendent en Haute-Savoie pour prendre leur bol d'air annuel. On a vraiment de la chance car la météo est parfaite: soleil radieux et chaud, pas de vent.
Je suis bien contente pour eux, car sinon, je n'avais pas vraiment de plan B.


Bon, la stratégie pour ce week-end est de faire du ski de piste tout tranquille samedi et de les emmener faire la vallée blanche dimanche. Le problème, c'est mon beau frère qu'il va falloir convaincre.


Mon beau frère sous estime largement ses capacités et pense qu'il ne sera pas du tout du tout à l'aise sur l'arête de l'Aiguille et dans les bosses avant le Requin.


Les conditions étant idéales et Emmanuel ayant beaucoup de courage associé à un peu d'orgueuil, nous arriverons à le convaincre de tenter l'aventure. Franchement, avec des conditions pareilles, ce serait vraiment dommage de ne pas en profiter. En plus, Manu a déjà mis les crampons... et l'arête est équipée. Donc, il n'y a pas à tergiverser, on y va!


Estelle est super motivée et ça me fait plaisir, en plus, pour elle, ce ne sera qu'une formalité puisqu'elle déjà parcourue cette arête en été, donc non équipée. Qui peut le plus peut le moins non?






















Suprise avant de prendre la benne, Franck nous rejoint et cela à de quoi rassurer tout le monde.




Ensuite, ça déroule. Franck nous fait faire vraiment un joli descriptif des sommets aux environs et s'occupe parfaitement bien de nous tous. Manu est super à l'aise après les quelques hésitations de la veille et hop, hop, le planter de bâtons est maîtrisé. Au niveau du refuge du Requin, le passage est bosselé mais en bonnes conditions. Pas ou peu de glace apparente, les crevasses commencent juste à s'ouvrir un peu.


Ensuite, nous partons à la recherche d'un bon rocher pour poser nos fesses et profiter de la vue tout en dégustant du sauc', de la charcutaille et tout ce qui est bon et bourré de calories. Franck nous quitte car le travail l'appelle et nous restons encore là un moment avant de repartir.
Allez, encore un petit effort Manu, on y est presque. Les escaliers pour rejoindre les oeufs se font sentir!







Publié dans Montagnes d'hiver

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P
Bonjour je m'appelle Paula, quel courage ce Manu et puis en plus il est super mignon !
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